Friday, 25 November 2016

Chapitre 6 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 6

Le début de ce chapitre, Cadin décide de retracer les pas du CRS et de Roger Thiraud avant de rencontrer Mme. Thiraud à son appartement. Le fait que « trois serrures jouèrent successivement » avant d’ouvrir la porte nous donne le premier indice sur la vie solitaire de Mme. Thiraud. Cette « vie de recluse volontaire » a réduit Mme. Thiraud à l’ombre d’elle-même. La veuve de Roger Thiraud n’a que quarante-cinq ans, mais ressemble plus à une vieille femme. Mme. Thiraud est aussi hésitante de se plonger dans le passe. Elle déclare que « mon mari est mort, mon fils est mort ». Donc, elle ne vit pas dans la réalité. Elle existe simplement.

Cadin se rend compte l’étendue de sa souffrance. L’inspecteur profite du moment présent par l’ouverture de la fenêtre, en laissant entrer la lumière. Cadin encourage Muriel Thiraud d’affronter ses peurs et donc, « elle se décida, d’un coup, a regarder la rue » Notre Dame de Bonne Nouvelle. On apprend plus sur la nature de Cadin. Il inspire confiance à Mme. Thiraud pour qu’elle puisse confronter le passé.

Rue Notre Dame de Bonne Nouvelle
            
        « L’épreuve l’avait changée, elle paraissait plus forte, plus jeune, comme revenue à son âge véritable »


Rue Notre Dame de Bonne Nouvelle

Puis, Muriel tente de rappeler tout ce qu’elle a témoigne la nuit du meurtre de son mari. Elle se souvient le moment qu’un CRS a tué Roger. Finalement, pour montrer sa bonne volonté, Cadin décèle que Roger Thiraud avait un gout pour le cinéma fantastique. Ce fait dissipe l’hypothèse de Mme. Thiraud que son mari avait une liaison pendant sa grossesse. La veuve fournit
à Cadin une nouvelle piste, la monographie de Roger Thiraud sur « sa ville natale, Drancy ». Curieusement, Bernard avait souhaite de compléter cette monographie.

Drancy

Friday, 4 November 2016

Chapitre 5 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 5

Dans le chapitre 5, l’inspecteur Cadin rencontre Marc Rosner et M. Déril de la télévision Belge, la R.T.B.F. C’est l’occasion pour l’auteur de souligner la brutalité de la manifestation selon différentes perspectives. Ce chapitre commence dans le studio de Marc Rosner. Précédemment, on a appris que Marc Rosner a témoigné le massacre d’octobre 17 1961 parce qu’il était le Photographe du Service pour les Renseignements Généraux. Cependant, apparemment, il a été licencié à cause des photos qu’il a prises la nuit des attentats.

Donc, Cadin demande à Rosner pour sa perspective de cette nuit en 1961. C’est intéressant que la première chose que Roser dit sur le sujet c’est que «les manifestants n’avaient pas d’armes, a aucun moment ils n’ont essayé d’organiser une riposte.» Alors, ce fait souligne que les manifestants étaient attaqués et massacrés. Rosner montre la disparité entre les Algériens et les CRS. Les CRS sont décrits comme inhumains et des monstres. Selon Rosner, ils étaient « armés jusqu’aux dents, dingues et bêtes féroces. » Cadin et le lecteur apprennent que le «plus grand nombre de morts », 48 Algériens en totale, se sont produits à l’intérieur de la Préfecture.

«Le photographe n’est pas un témoin ; son film est là pour jouer ce rôle.»


Aux Bruxelles, Cadin rencontre M. Deril pour voir les bobines de la R.T.B.F d’octobre 1961. Daeninckx tente de créer une atmosphère inquiétante quand Cadin regarde les bobines. L’absence de son rend les images plus « insoutenables» et plus violents. Les images sont destinées à donner un choc au lecteur.

«Un corps fut précipité dans l’eau. Un autre suivit, puis un autre encore. Le même geste répété onze fois»

Finalement, Cadin découvre ce qu’il cherche, le CRS qui suivre Roger Thiraud. Donc Cadin réussit à découvrir le profil du CRS.

Chapitre 5 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 5

Dans le chapitre 5, l’inspecteur Cadin rencontre Marc Rosner et M. Déril de la télévision Belge, la R.T.B.F. C’est l’occasion pour l’auteur de souligner la brutalité de la manifestation selon différentes perspectives. Ce chapitre commence dans le studio de Marc Rosner. Précédemment, on a appris que Marc Rosner a témoigné le massacre d’octobre 17 1961 parce qu’il était le Photographe du Service pour les Renseignements Généraux. Cependant, apparemment, il a été licencié à cause des photos qu’il a prises la nuit des attentats.

Donc, Cadin demande à Rosner pour sa perspective de cette nuit en 1961. C’est intéressant que la première chose que Roser dit sur le sujet c’est que «les manifestants n’avaient pas d’armes, a aucun moment ils n’ont essayé d’organiser une riposte.» Alors, ce fait souligne que les manifestants étaient attaqués et massacrés. Rosner montre la disparité entre les Algériens et les CRS. Les CRS sont décrits comme inhumains et des monstres. Selon Rosner, ils étaient « armés jusqu’aux dents, dingues et bêtes féroces. » Cadin et le lecteur apprennent que le «plus grand nombre de morts », 48 Algériens en totale, se sont produits à l’intérieur de la Préfecture.

«Le photographe n’est pas un témoin ; son film est là pour jouer ce rôle.»


Aux Bruxelles, Cadin rencontre M. Deril pour voir les bobines de la R.T.B.F d’octobre 1961. Daeninckx tente de créer une atmosphère inquiétante quand Cadin regarde les bobines. L’absence de son rend les images plus « insoutenables» et plus violents. Les images sont destinées à donner un choc au lecteur.

«Un corps fut précipité dans l’eau. Un autre suivit, puis un autre encore. Le même geste répété onze fois»

Finalement, Cadin découvre ce qu’il cherche, le CRS qui suivre Roger Thiraud. Donc Cadin réussit à découvrir le profil du CRS.