Thursday, 1 December 2016

Chapitre 11 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 11

Au début du chapitre 11, on apprend que probablement, Pierre Cazes ne survivra pas jusqu’au procès. Donc, c’est « une bonne occasion pour étouffer les affaires » (Daeninckx, 1984, p. 209).  Daeninckx dénonce l’état par présenter la fiction entre la réalité. L’inspecteur Cadin exprime tous les éléments de l’enquête à Claudine. André Veillut, le coupable, représente la figure de Maurice Papon. Apres la chute des allemands, Papon a vu le vent tourné et a pris ses « distances avec Vichy » (Daeninckx, 1984, p. 212). Il a tenté de s’aligner sur la Résistance à Bordeaux pour franchir les échelons.



Maurice Papon
À la fin du chapitre, c’est clair que Cadin n’a pas d’autre choix que de « mettre la pédale douce » sur l’enquête pour conserver l’ordre public (Daeninckx, 1984, p.213). Daeninckx exprime pour la dernière fois que l’état utilise son pouvoir pour cacher la vérité. En réalité, Maurice Papon a été reconnu coupable des crimes de guerre contre l’humanité en 1998. Il a été libéré de prison en 2002 pour raison de maladie. 

Maurice Papon 1999

Chapitre 9 & 10 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 9 & 10 

Le chapitre 9  implique le comportement de Pierre Cazes, le CRS qui a suivi des ordres d’André Veillut de tuer Roger Thiraud. On apprend que qu'il est tout à fait conscient de la « bête immonde » (Daeninckx, 1984, p. 195). C’est clair qu’André Veillut a profité de sa position hiérarchique par ordonner Cazes de réaliser la mort de Roger Thiraud. Quand Cazes se rend compte que Cadin trouve la vérité, il quitte sa maison pour Paris pour qu’il puisse protéger Cadin.


Cazes prend son Pistolet Browning 1985 pour tuer Le Coupable


Dans le chapitre 10, Daeninckx présente le dénouement final. Cadin résout l’enquête et tente de confronter le coupable, André Veillut. Par contre, Pierre Cazes a déjà tué André Veillut comme un moyen de dénoncer le pouvoir de l’état. Cadin exprime à Lardenne et Claudine ce qui s’est passé. André Veillut était le coupable des meurtres de Bernard, son père et d’autres victimes. 

Chapitre 8 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 8
Dans ce chapitre, Daeninckx souligne les horreurs de l’histoire française. L’inspecteur Cadin décide de lire la monographie de Roger Thiraud sur la question de Drancy, la cité de la muette (Daeninckx, 1984, p. 177). En lisant la monographie, Cadin découvre la vérité choquante sur l’histoire de Drancy. À Drancy, sous le pouvoir de Maurice Papon, les Juifs français étaient détenus dans les appartements nouveaux. Simplement, c’est « un bien étrange destin » (Daeninckx, 1984, p. 177). 

Le camp d'internement de Drancy

Dans le contexte d’occupation allemande, certains gendarmes essayent de sauver les Juifs, mais d’autres étaient complices de suivre les ordres. Roger Thiraud citait « le chiffre de 76,000 » personnes innocentes qui ont été déportées (Daeninckx, 1984, p. 178). Donc, finalement, Cadin démystifie l’enquête. André Veillut qui représente la figure de Maurice Papon est au cœur de l’enquête. 

Chapitre 7 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 7

Dans ce chapitre, on apprend que la machine de l’état contrôle les individus pour cacher la vérité. Pour résoudre l’énigme du meurtre de Bernard Thiraud, l’inspecteur Cadin sollicite l’aide de Dalbois. Donc, Dalbois trouve l’identité de l’homme CRS qui a tué Roger Thiraud pendant la manifestation de 17 octobre 1961. Il se nomme Pierre Cazes. Cependant, l’avertissement de Dalbois est intéressant. D’après lui, si l’inspecteur Cadin fait une erreur, « ce n’est plus sur des œufs qu’ [il marche], mais sur une poudrière » (Daeninckx, 1984, p. 148). Cette logique de Dalbois est au cœur du roman. Daeninckx tente de dénoncer l’autorité de l’état.


De plus, dans ce chapitre, Daeninckx présente l’idée que des gens dans la société française à l’époque doivent suivre des ordres. Quand, l’inspecteur Cadin rencontre Pierre Cazes, l’assassin de Bernard Thiraud, Cazes exprime qu’il avait des ordres, et « je me devais d’y obéir » (Daeninckx, 1984, p. 153). De plus, Daeninckx souligne que le commissaire Matabiau souhaite de conserver une bonne réputation. Matabiau ne veut pas son « nom soit mêlé » (Daeninckx, 1984, p. 168). Simplement, il veut la paix. Par contre, la logique de Cadin est le contraire de la majorité. 

Friday, 25 November 2016

Chapitre 6 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 6

Le début de ce chapitre, Cadin décide de retracer les pas du CRS et de Roger Thiraud avant de rencontrer Mme. Thiraud à son appartement. Le fait que « trois serrures jouèrent successivement » avant d’ouvrir la porte nous donne le premier indice sur la vie solitaire de Mme. Thiraud. Cette « vie de recluse volontaire » a réduit Mme. Thiraud à l’ombre d’elle-même. La veuve de Roger Thiraud n’a que quarante-cinq ans, mais ressemble plus à une vieille femme. Mme. Thiraud est aussi hésitante de se plonger dans le passe. Elle déclare que « mon mari est mort, mon fils est mort ». Donc, elle ne vit pas dans la réalité. Elle existe simplement.

Cadin se rend compte l’étendue de sa souffrance. L’inspecteur profite du moment présent par l’ouverture de la fenêtre, en laissant entrer la lumière. Cadin encourage Muriel Thiraud d’affronter ses peurs et donc, « elle se décida, d’un coup, a regarder la rue » Notre Dame de Bonne Nouvelle. On apprend plus sur la nature de Cadin. Il inspire confiance à Mme. Thiraud pour qu’elle puisse confronter le passé.

Rue Notre Dame de Bonne Nouvelle
            
        « L’épreuve l’avait changée, elle paraissait plus forte, plus jeune, comme revenue à son âge véritable »


Rue Notre Dame de Bonne Nouvelle

Puis, Muriel tente de rappeler tout ce qu’elle a témoigne la nuit du meurtre de son mari. Elle se souvient le moment qu’un CRS a tué Roger. Finalement, pour montrer sa bonne volonté, Cadin décèle que Roger Thiraud avait un gout pour le cinéma fantastique. Ce fait dissipe l’hypothèse de Mme. Thiraud que son mari avait une liaison pendant sa grossesse. La veuve fournit
à Cadin une nouvelle piste, la monographie de Roger Thiraud sur « sa ville natale, Drancy ». Curieusement, Bernard avait souhaite de compléter cette monographie.

Drancy

Friday, 4 November 2016

Chapitre 5 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 5

Dans le chapitre 5, l’inspecteur Cadin rencontre Marc Rosner et M. Déril de la télévision Belge, la R.T.B.F. C’est l’occasion pour l’auteur de souligner la brutalité de la manifestation selon différentes perspectives. Ce chapitre commence dans le studio de Marc Rosner. Précédemment, on a appris que Marc Rosner a témoigné le massacre d’octobre 17 1961 parce qu’il était le Photographe du Service pour les Renseignements Généraux. Cependant, apparemment, il a été licencié à cause des photos qu’il a prises la nuit des attentats.

Donc, Cadin demande à Rosner pour sa perspective de cette nuit en 1961. C’est intéressant que la première chose que Roser dit sur le sujet c’est que «les manifestants n’avaient pas d’armes, a aucun moment ils n’ont essayé d’organiser une riposte.» Alors, ce fait souligne que les manifestants étaient attaqués et massacrés. Rosner montre la disparité entre les Algériens et les CRS. Les CRS sont décrits comme inhumains et des monstres. Selon Rosner, ils étaient « armés jusqu’aux dents, dingues et bêtes féroces. » Cadin et le lecteur apprennent que le «plus grand nombre de morts », 48 Algériens en totale, se sont produits à l’intérieur de la Préfecture.

«Le photographe n’est pas un témoin ; son film est là pour jouer ce rôle.»


Aux Bruxelles, Cadin rencontre M. Deril pour voir les bobines de la R.T.B.F d’octobre 1961. Daeninckx tente de créer une atmosphère inquiétante quand Cadin regarde les bobines. L’absence de son rend les images plus « insoutenables» et plus violents. Les images sont destinées à donner un choc au lecteur.

«Un corps fut précipité dans l’eau. Un autre suivit, puis un autre encore. Le même geste répété onze fois»

Finalement, Cadin découvre ce qu’il cherche, le CRS qui suivre Roger Thiraud. Donc Cadin réussit à découvrir le profil du CRS.

Chapitre 5 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 5

Dans le chapitre 5, l’inspecteur Cadin rencontre Marc Rosner et M. Déril de la télévision Belge, la R.T.B.F. C’est l’occasion pour l’auteur de souligner la brutalité de la manifestation selon différentes perspectives. Ce chapitre commence dans le studio de Marc Rosner. Précédemment, on a appris que Marc Rosner a témoigné le massacre d’octobre 17 1961 parce qu’il était le Photographe du Service pour les Renseignements Généraux. Cependant, apparemment, il a été licencié à cause des photos qu’il a prises la nuit des attentats.

Donc, Cadin demande à Rosner pour sa perspective de cette nuit en 1961. C’est intéressant que la première chose que Roser dit sur le sujet c’est que «les manifestants n’avaient pas d’armes, a aucun moment ils n’ont essayé d’organiser une riposte.» Alors, ce fait souligne que les manifestants étaient attaqués et massacrés. Rosner montre la disparité entre les Algériens et les CRS. Les CRS sont décrits comme inhumains et des monstres. Selon Rosner, ils étaient « armés jusqu’aux dents, dingues et bêtes féroces. » Cadin et le lecteur apprennent que le «plus grand nombre de morts », 48 Algériens en totale, se sont produits à l’intérieur de la Préfecture.

«Le photographe n’est pas un témoin ; son film est là pour jouer ce rôle.»


Aux Bruxelles, Cadin rencontre M. Deril pour voir les bobines de la R.T.B.F d’octobre 1961. Daeninckx tente de créer une atmosphère inquiétante quand Cadin regarde les bobines. L’absence de son rend les images plus « insoutenables» et plus violents. Les images sont destinées à donner un choc au lecteur.

«Un corps fut précipité dans l’eau. Un autre suivit, puis un autre encore. Le même geste répété onze fois»

Finalement, Cadin découvre ce qu’il cherche, le CRS qui suivre Roger Thiraud. Donc Cadin réussit à découvrir le profil du CRS.

Tuesday, 18 October 2016

Chapitre 4 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 4
La question centrale du chapitre 4 est le lien entre le mort de Bernard Thiraud et son père Roger Thiraud. Cadin commence d’enquêter «les circonstances dramatiques» de la mort de Roger. A cet effet, le lecteur acquiert une meilleure compréhension d’inspecteur Cadin.

Premièrement, Cadin n’est pas timide d’exprimer ses sentiments pour Claudine Chenet. Cadin est déterminé pour passer du temps avec Claudine, donc il saisit l’occasion d’accompagner Claudine pour le voyage à Paris. Pour lui, «Claudine n’était plus une simple cliente» (Daeninckx, p. 69). Ainsi, l’inspecteur tente de séduire la copine de Bernard. Il avoue aussi que ce n’est pas la première fois qu’il est tombe amoureux de témoins ou de victimes.

Deuxièmement, Cadin montre sa ténacité et sa persistance en découvrant la vérité. Il rencontre Dalbois, une ancienne camarde, qui travaille au Renseignements Généraux dans le service d’Intelligence. D’abord, Dalbois est très hésitant de divulguer des renseignements sur le sujet de 17 octobre 1961, «s’était mue en gardien du temple» (Daeninckx, p. 74). Cependant, petit à petit, Cadin obtient les informations pertinentes de poursuivre l’enquête.

De plus,  Cadin s’oriente vers sa carrière. Il est professionnel. Sur la question du mariage, Cadin dit à Dalbois qu’il n’a pas le temps de s’établir et fonder une famille. Alors, l’inspecteur est un personnage passionné, en comparaison de Dalbois qui est banale, bien casse et s’est marié pour les mauvaises raisons. 

Monday, 17 October 2016

Chapitre 3 - Meurtres pour mémoire

Chapitre 3

Dans ce chapitre, le lecteur découvre l’inspecteur Cadin. L’inspecteur Cadin tente de rassembler les indices entourant l’enquête de la mort de Bernard Thiraud, le fils de Roger Thiraud. De plus, on procure une plus grande compréhension d’inspecteur Cadin. Donc, les thèmes d’un roman policier se présentent pendant ce chapitre.

La scène du meurtre de Bernard Thiraud termine avec l’image du « cadavre allongé sur le trottoir» (Daeninckx, p.44). Ce moment marque le début d’un roman policier dans lequel l’inspecteur Cadin joue le protagoniste. Les autres personnages jouent les rôles qui sont normalement associes aux romans policiers. On rencontre le brigadier du commissariat, Lardenne et le brigadier-chef Bourrassol. Tous les deux aident et facilitent le domaine d’enquête dirige par Cadin.

Dans le cadre de l’enquête, en découvrant l’arme du crime, Cadin déduit clairement le fabricant et donc l’origine de l’arme. Sans doute, Cadin démontre son intelligence et son aptitude en identifiant les indices. On apprend que le pistolet est un «Llama Especial» de «l’usine qui est située dans la province de Guipúzcoa» (Daeninckx, p.49). Cadin rencontre Claudine Chenet, la copine de la victime. D’après Claudine, le père de Bernard est mort «dans les circonstances dramatiques» (Daeninckx, p.52). Sans doute, le lecteur suivre l’inspecteur. Donc, le lecteur sait instinctivement que Cadin va essayer de faire le lien entre les deux morts.

Finalement, les autres indices que Cadin et son équipe trouvent sont un profil du tueur et sa voiture. La voiture était une Renault 30 TX noir de Paris. Le témoin décrive l’assassin comme «un mec plein de flic» et «au moins de soixante ans» (Daeninckx, pgs. 53-54). Cadin constate que le comportement de l’assassin est méfiant. Normalement, un tueur professionnel tire une balle ou deux au maximum sur la cible, mais ce tueur utilise six balles. Encore une fois, Cadin identifie rapidement le mécanisme de la pensée du tueur, et que «le meurtrier était directement implique» (Daeninckx, pg. 58). Enfin, la dernière pièce du casse-tête est qu’avant sa mort, Bernard cherchait des documents sur le sujet de déportation en 1942. 

Tuesday, 27 September 2016

Chapitre 2 - Meurtres pour mémoire



Premièrement, je donnerai un résumé succinct du chapitre 2, Puis, je souhaite de souligner les exemples de violence et d’ignorance partout ce chapitre. Ce livre est basé sur le massacre du 17 octobre 1961. Donc, il y a des faits réels et bien sur la fiction surtout les personnages.

Source: Georges Azenstarck, 17 octobre 1961
                            
Ce chapitre découle du chapitre précédent quand Saïd, Roger et Kaïra se croisent au métro Bonne Nouvelle à 19 heures 25. Un coup de sifflet relance la manifestation et «des centaines de musulmans disséminés» dans tous les sens. Comme je l’ai indiqué dans le blog post dernier, ces Algériens désiraient de manifester pacifiquement contre le couvre-feu le soir du 17 octobre 1961. Cependant, les CRS lancent une attaque sur les «Français musulmans» (Didier Daeninckx, Meurtres pour Mémoire, pgs. 27- 29). Les CRS exécutent une extrême brutalité pour qu’ils puissent tuer et blesser les Algériens étourdis. Saïd Milache meurt dans le massacre. Sur la touche, Roger Thiraud observe tous les scènes choquant. Étonnamment, Roger Thiraud est tué à la fin du chapitre.




Sans aucun doute, les thèmes principaux qui se présentent sont la violence et l’ignorance. L’auteur utilise la violence pour indiquer clairement que ce massacre des civils innocents s’est passé. Les CRS sont lourdement armés avec « des matraques de bois, des grenades des lacrymogènes, des bidules et des armes de poing. » Le lecteur est inondé avec des adjectifs, des noms et des verbes brutaux ; « le martèlement », « nombreux musulmans étaient criblée d’impacts », « frapper » et « une pluie de balles ». À propos de la démise de Roger Thiraud, on est confronté au meurtre méthodique et au éclatement du crane de Roger Thiraud. 
(Didier Daeninckx, Meurtres pour Mémoire, pgs. 30-33)                                                                                                                                                                                                                              
Finalement, l’ignorance et l’indifférence des certains gens partout le chapitre est odieux. Les termes péjoratifs et racistes sont fréquemment utilisés par certains personnages français pour décrire les Algériens ; « tous ces fellouzes » « un bicot ». Roger Thiraud ne comprend pas l’indifférence aux malheurs et à la souffrance des Algériens. Le directeur du théâtre est préoccupé par « notre première débute » alors que les Algériens sont persécutés. (Didier Daeninckx, Meurtres pour Mémoire, pgs. 28-38)

Monday, 19 September 2016

Chapitre 1 - Meurtres pour mémoire



Chapitre 1


Bonjour,

Je souhaite de discuter le premier chapitre du livre «Meurtres pour Mémoire». L’auteur du livre Meurtres pour Mémoire est Didier Daeninckx. J’expliquerai le contexte général et le genre noir du roman qui apparaît dans le premier chapitre.

Tout d’abord, le contexte du livre est nécessaire pour comprendre le vrai sens du livre et les thèmes récurrents. Daeninckx a souligné dans plusieurs interviews que ce livre est basé sur une période durant son enfance. La famille de Daeninckx est allée à une manifestation pacifique organisée par le Front de Libération Nationale (FLN) en 1961. Cette manifestation était pour protester le couvre-feu établi par le préfet de police Maurice Papon qui avait été imposé aux Algériens. Alors, c’était la première fois que l’auteur a été confronté par la mort. Cependant, la mort des victimes Algériennes était un massacre injustifié.

Le premier chapitre implique la manifestation organisée par la FLN. De plus, nous voyons les trois personnages qui sont mis en exergue ; Saïd Milache, Roger Thiraud et Kaïra Guelanine. L’auteur décrive chacun des personnages afin de brosser un tableau plus précis des évènements du 17 octobre 1961. Saïd Milache est un Algérien et un imprimeur. Il doit ne pas tenir compte les remarques racistes de ses collègues pour conserver l’ambiance amicale. De plus, il habite dans un bidonville à Paris. Saïd arrive au métro Bonne-Nouvelle à dix-neuf heures vingt-cinq pour participer dans la manifestation à vingt heures.
          Deuxièmement, on rencontre Roger Thiraud, un professeur d’histoire, le même soir. Roger est sur son chemin de la maison quand il arrive au métro Bonne Nouvelle à dix-neuf heures vingt-cinq. Finalement, on rencontre Kaïra Guelanine, une femme Algérienne et la petite amie de Saïd Milache. Egalement, Kaïra habite dans un bidonville de Paris. On comprend que Kaïra ne ressemble pas « aux autres jeunes femmes du bidonville » qui sont « mariées depuis des années avec une armée de marmots. » (Meurtres pour Mémoire, Didier Daeninckx, p. 21) Aussi, Kaïra arrive au métro Bonne Nouvelle. Donc le lien entre les trois personnages est qu’ils se croisent au même instant.


Enfin, il n’y a aucun doute que ce livre est un roman noir. Le premier chapitre a plusieurs caractéristiques de ce genre. Sans doute, ce roman implique le massacre des Algériens à Paris, donc l’atmosphère est sombre ; « la pluie », « il tira une feuille dissimulée », « des regards angoissés » (Meurtres pour Mémoire, Didier Daeninckx, p. 11-15). De plus, l’auteur explique que les noms des trois personnages sont soulignés pour symboliser une pierre tombale. La dure réalité en 1961 était que des Algériens étaient tués et jetés dans la rivière. Donc, la principale injustice est qu’il n’y avait aucun endroit pour ces familles.